Litterature, théatre, poésie ...
Požega, Croatie 10 janvier 1902 – Zagreb 18 décembre 1980
En 1936, la Société des écrivains croate prime son poème Le Clairon de la Seine, qui n'est autre que Matos à Paris.
Ses vers vont alors trouver leur place dans les anthologies de la poésie croate en allemand et en français ainsi que dans l'anthologie de la poésie mondiale "Poeti del mundo" (Milan, 1939) et dans l'anthologie "Slavjanski poeti" en bulgare (1946).
crédit : La Croatie diverse
Dobriša Cesarić, poète et traducteur est est considéré comme l'un des plus grands poètes croates du XXe siècle.
Il est apparu dans l'entre-deux-guerres, en s'affirmant pleinement après la Seconde Guerre mondiale. Sa poésie s'est déployée lentement, avant de faire sa place. Aujourd'hui, Dobriša Cesarić représente l'un des principaux piliers de la poésie croate moderne. Il est l’un des poètes croates les plus traduits.
C’est à Osijek, la ville de son enfance, qu’il écrira ses premiers vers. La palette de la Slavonie, avec ses sons et ruelles, de même que les promenades avec son père dans les allées ombragées le long de la Drave, tout cela forme les beautés qu'il transforme d'ordinaire en poésie. Grâce aux voyages en bateau avec ses parents, il a développé un grand amour pour la mer, les fleuves et les bateaux illuminés.
En 1916, la famille du poète s'installe à Zagreb où il fera ses études de droit. Les années d'avant-guerre à Zagreb sont la période de son travail littéraire intense. Il publie son premier recueil de poèmes Lirika (1931), pour lequel il sera récompensé.
En 1936, il dédie son poème Le Clairon de la Seine (Trubač sa Seine) au grand poète croate, A. G. Matoš, qui a longtemps vécu à Paris. Cesarić y exprime la liaison profonde que le poète entretenait avec la Croatie :
Sous le ciel clair de Paris libre
Que de tristesse m’ont usé
Dans la foule de Saint-Michel
Ou bien de l’Etoile ! O mon Dieu
Qu’il faut bien donc être fort ici
J’y ai plus mal, dans la lumière
Des ténèbres du sol natal (…)
Après la guerre et jusqu'à sa retraite en 1958, il travaille à la maison d’édition Zora. Il continue à publier des recueils de poésie. Parfois nostalgique, sombre en de rares occasions, Cesarić est un poète des beautés de la vie, un poète de la ville, de l'amour et des amitiés partagées, du lien entre les générations, un esthète qui a soigné son style.
Ses poèmes, parmi lesquels on note la Cascade (Slap), la Ballade de banlieue (Balada iz predgrađa), Quand je deviendrai l’herbe (Kad budem trava), A la voix très basse me parle l’automne (Tiho, o tiho govori mi jesen), L’arbre fruitier après la pluie (Voćka poslije kiše), les Wagonniers (Vagonaši) et beaucoup d’autres, ont marqués la poésie croate pour toujours.
La Cascade
La cascade ruisselle, ruisselle, ruisselle,
traduction par . |
Liens & crédits
http://dicocroate2.over-blog.com/article-dobrisa-cesaric-39170677.html
https://www.enciklopedija.hr/Natuknica.aspx?ID=11327
https://www.biografija.com/dobrisa-cesaric/
http://www.croatie-occitanie.fr/wp-content/uploads/2016/04/LA-CHANSON-DU-PO%C3%88TE-MORT.pdf
https://cuspajz.com/tekstovi-pjesama/izvodjac/dobrisa-cesaric.html