Litterature, théatre, poésie ...
Zagreb, 7 juillet 1893 - 29 décembre 1981
Vit à Paris en 1913,
puis en 1949-1950 lors de l'exposition L’art médiéval yougoslave, Palais de Chaillot, 9. III - 22. V. 1950.
adresse de référence à Paris
Palais de Chaillot
1 Place du Trocadéro, 75016 Paris
Ecrivain croate, Miroslav Krleža, auteur de romans, nouvelles, drames, poèmes et d'essais, encyclopédiste, il est considéré comme le plus important auteur croate contemporain et est connu à travers le monde entier.
© Frano Vodopivec, Leksikografski zavod Miroslav Krleža
Plusieurs de ses œuvres, parmi lesquelles Le retour de Philippe Latinovicz (Povratak Filipa Latinovića), Je ne joue plus (Na rubu pameti), Enterrement à Theresienbourg (Sprovod u Theresienbourgu), Banquet en Blithuanie (Banket u Blitvi), Mars dieu croate (Hrvatski bog Mars), Les ballades de Petritsa Kerempouh (Balade Petrice Kerempuha) et Messieurs les Glembay - Prozor-éditions (Gospoda Glembajevi) sont traduites en français.
Né dans l’empire austro-hongrois, Krleža termine son enseignement primaire à Zagreb, après quoi il part en Hongrie où il s’inscrit à l’Académie militaire. C’est à cette-époque-là qu’il effectue quelques séjours à Paris, avant de partir en Serbie pour participer aux guerres balkaniques. En 1915, envoyé sur le front de Galicie, il y écrit ses premiers textes, passant du temps dans les hôpitaux à cause de sa santé fragile.
Dans les années 1920, il jouit déjà d’une certaine renommée. Il publie ses œuvres lors de la montée des totalitarismes de gauche et de droite. Proche du parti communiste après la Libération, il se lie d’amitié avec Tito, et devient l’écrivain officiel de la Yougoslavie titiste.
En 1947, il est élu vice-président de l’Académie des Sciences des Arts et en 1950, il fonde l’Institut de Lexicographie croate, encourageant la liberté d’expression et de création, et critiquant l’emprise politique sur l’art. En 1967, il participe aux mouvements ayant pour le but de faire reconnaitre la Croatie comme une nation indépendante.
Parmi ses œuvres, il faut mentionner Les Ballades de Petritsa Kerempouh, écrit en 1936, l’œuvre pour laquelle Krleža a inventé sa propre langue. En ce qui concerne ses drames, citons Le Cycle des Glembay (1928-1932), lui-même composé de : A l’agonie (U agoniji), Les Messieurs Glembay et Leda. Ses romans (notamment Le retour de Philippe Latinovicz), de l’autre côté, sont écrits avec un style baroque, un langage riche et complexe, proche du roman intellectuel européen.
Il ne faut pas oublier ses Drapeaux (Zastave), un grand cycle romanesque, sans doute l’un des plus importants événements littéraires yougoslaves d’après-guerre.
Liens
https://www.lemonde.fr/archives/article/1969/09/06/les-drapeaux-de-miroslav-krleza_2432876_1819218.html
http://www.croatia.org/crown/amb-croatie.fr_rez/www.amb-croatie.fr/culture/krleza_inalco2002.htm
https://hr.wikipedia.org/wiki/Miroslav_Krle%C5%BEa
https://enciklopedija.hr/natuknica.aspx?ID=34113
crédit photo:
https://en.wikipedia.org/wiki/Miroslav_Krle%C5%BEa
sculpteur : Marija Ujević-Galetović, 2004
Zagreb, Dubravkin put